Syntoniser le Buddipole - Part 2

Dans la première partie j'ai testé le Buddipole sur les bandes décamétriques. Il parait qu'il est aussi utilisable en VHF. Essayons !

Une remarque positive pour commencer, l'antenne ne semble pas être trop perturbée par son environnement. A 1.3 mètres du sol ou perchée à environ 4 mètres le ROS est le même. Egalement la directivité est mise en évidence par l'écoute des relais régionaux. Ici, en JN23XL, le R5 du Grand-Cap entre S6 lorsque le dipôle lui fait face. En tournant l'antenne de 45° le signal disparait presque et quelques décimales de plus, je le perds.

En VHF, la configuration du Buddipole est très simple et les réglages aussi. On n'utilise pas les bras ni les bobines mais seulement les deux tiges télescopiques que l'on sortira de quelques centimètres de chaque côté. Dans mon cas la longueur totale de chaque éléments prise entre le support et le bout est d'environ 38.3 cm.

Curieusement, ces dimensions ne correspondent pas à la longueur d'un dipôle quart d'onde (il devrait être plus long) et positionné ainsi l'impédance est de 75 Ω, pas 50 et pourtant avec ce réglage j'obtiens un ROS moyen de 1:1.3 sur la bande 2M.

On ne peut pas vraiment parler de performance pour un dipôle mais j'ai pu comparer avec une antenne 5/8 de voiture positionné à la même hauteur : 1 à 2 gros points de différence sur le S-mètre en faveur du Buddipole. Ne pouvant déclencher le relai R5 avec mon portable de 5W et son antenne, je trimbale le mât télescopique et le buddipole avec moi dans le jardin.

La prochaine fois j'essaierai de reproduire ce que j'ai trouvé par hasard sans avoir relevé les dimensions exactes.